Nos Symboles

les symboles de la CAVD comprennent deux éléments : le logo et la croix communautaire

 

I. Le logo communautaire

  • Origine

Le logo a été inspiré au Père fondateur lors de sa retraite fondamentale à Warendorf-Allemagne en 1997 et a été réalisé par Sœur Claire Yolène SCHMELTZ.

  • Représentation

 

 

  • Signification

I.1.  Les membres de la Communauté sont appelés à imiter la Vierge Marie dans son fiat à son Seigneur. Elle a été la terre qui a accueilli Jésus, comme un grain de blé tombé en terre, pour porter de fruits ; signe d’identification à la croix plantée en terre. Ils sont ainsi appelés à devenir l’icône de Jésus.

I.2.  Marie porte Jésus descendu de la croix : La Vierge Marie qui a accueilli le Verbe fait chair et l’a également accueilli à la descente de la Croix est signe de la fidélité jusqu’au bout. C’est ainsi qu’ils s’engagent à la suite du Christ non pas pour un temps, mais pour toute la vie, en l’incarnant dans tout leur être.

I.3.  Cette plongée du Christ en la Vierge au pied de la croix sur le logo, représente Marie toujours prête à accueillir son Fils dans tous les états de son existence, notamment à l’annonciation, à la naissance, dans sa passion et dans sa mort sur la croix. Eux aussi sont appelés comme elle à accueillir le Christ souffrant, à travers les pauvres, à tout instant afin de porter la vie symbolisée par l’Eucharistie qui doit toujours rayonner au cœur du monde.

I.4.  Les trois branches de l’arbre symbolisent les différents états de vie :

  • les consacrés (religieux, religieuses, prêtres et diacres) ;
  • les familles, les frères et sœurs de l’Alliance ;
  • les Jean Baptiste (jeunes)

 

 II. La Croix communautaire

La croix communautaire, coupée en une seule tranche dans le bois, rappelle à la Communauté Arbre de Vie Divine son identification au Christ à travers l’accueil de tous ceux qui viennent à elle. Les bras tendus et le cœur ouvert de Jésus en croix, invite les membres à la participation à sa souffrance, l’unique Rédempteur du monde :

II.1. Couleur terre de la croix

La croix du Christ plantée dans la terre, rappelle aux membres qu’ils doivent descendre aux réalités de leur milieu. En descendant aux pauvres, ils les attirent au Christ pour constituer un seul peuple. Le Christ les invite à ne pas faire de différence entre les personnes qu’il leur envoie ; ils doivent les accueillir dans son amour et les déposer dans son cœur.

II.2. Point blanc

Signe de la fidélité à l’adoration eucharistique. Il rappelle le «tour de garde» commencé au pied de la croix par la Sainte Vierge Marie, Jean et Marie-Madeleine. Sous cette croix, les membres de la Communauté n’ont pas besoin de parler, chacun prenant son temps d’adoration. C’est au pied de Jésus présent dans le Saint-Sacrement qu’ils apprennent à connaître le Christ afin de l’identifier dans les pauvres vers lesquels il les envoie.

 

III. L’habit de la Communauté

III.1. Le revêtement et le port de l’habit

III.2.  Le symbolisme de l’habit

1) L’habit indique à l’extérieur ce que le membre de la CAVD est à l’intérieur.

2) Cette forme visible d’une réalité charismatique invisible marque l’appartenance à une Famille religieuse bien distincte, la CAVD.

3) L’habit traduit, explicitement ou implicitement, ici et là, aux yeux des hommes, la mission et le charisme auxquels s’identifie le nouvel être des membres de la CAVD.

4) La vêture offre un spectacle initiatique d’un changement radical : le passage de l’état d’une vie non consacrée à l’état d’une vie consacrée ; le passage du monde séculier au monde religieux.

5.2 Les pièces de l’ensemble

1) Ce qui est commun

a) Une tunique de couleur beige

La tunique rapproche de la tunique sans couture du Christ tirée au sort au calvaire (Ps 21, 19 ; Jn 19,23). Elle colle fortement au corps du religieux ou de la religieuse pour signifier la perte de son être dans celui du Fils de Dieu qu’il suit de plus près pour témoigner d’une vie de sacrifice, de dépossession, de dépouillement, d’abnégation, de détachement, de don de soi et de partage (Mt 5,40 ; 10,10 ; Lc 3,11).

Un scapulaire de couleur marron

Le scapulaire, qui repose sur les épaules et pend devant et derrière le corps, indique la croix à prendre et à porter pour suivre le Serviteur Souffrant (Mt 10, 32 ; 16, 24 ; Mc 8, 34 ; Lc 9, 23 ; 14,27 ; Jn 12,26). Chaque religieux ou chaque religieuse y verra à toute évidence un ornement de service et de vie laborieuse pour concourir à la mission salvatrice de l’Eglise, pour protéger son état afin de parvenir à la sainteté et à la perfection de la charité.

Une ceinture de couleur marron

La sequela Christi montre que l’appel de la vocation entendu lie au Verbe Incarné qui détermine désormais le destin des membres consacrés de la CAVD, comme Saint Jean le donne à contempler dans le cas de Saint Pierre (Jn 21,18).

La ceinture relie chaque consacré au monde de la mortification de la volonté et de la liberté, par un acte de soumission, de dépendance, d’union étroite et d’attache constante à l’Homme-Dieu, modèle de chasteté, de pureté, de continence, de virginité et de fécondité spirituelle.

L’Oint du Très-Haut enrôle autour de la taille des membres de la CAVD une ceinture de vérité (Eph 6,14) qui procure vigueur, force, assurance, protection et stabilité dans la figure de ce monde qui passe.

Chaque membre de la CAVD qui noue la ceinture autour de ses reins doit être prêt pour la marche vers le peuple auquel le Seigneur l’envoie pour mettre en œuvre le droit, la justice et la vie, comme Jean Baptiste qui portait une ceinture de cuir (Mt 3,4) pour se conforter dans sa mission de précurseur.

Un rosaire

Le consacré de la CAVD accroche à son ceinturon le Rosaire comme le soldat suspend ses armes à sa ceinture. Le Rosaire dans cette perspective avec ses quatre mystères : Joyeux, Lumineux, Douloureux, et glorieux, est une arme de combat spirituel contre les puissances des ténèbres et les forces destructrices dans cette vallée de larmes, à l’école mariale d’humilité, de confiance et d’abandon total à la volonté du Père.

Le religieux ou la religieuse se souviendra, en sa qualité de voyageur domicilé, qu’en égrenant le Rosaire sur les routes, il s’engage à contempler « le mystère chrétien » et à s’exercer à « l’art de la prière », à la « prière du cœur » ou la « prière de Jésus » dans laquelle se « concentre la profondeur de tout le message évangélique, dont il est presque un résumé ».

Dans le Rosaire « résonne à nouveau la prière de Marie, son Magnificat permanent pour l’œuvre de l’Incarnation rédemptrice qui a commencé dans son sein virginal ». Ce « chemin de Marie », « un pèlerinage dans la foi … reste un moyen indispensable dans le bagage pastoral de tout bon évangélisateur, … mérite d’être redécouverte. Je compte sur vous, les consacrés, hommes et femmes, appelés à un titre particulier à contempler le visage du Christ à l’école de Marie ». (Jean Paul II, Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, 16 octobre 2002, Extraits).

 

Regard sur les couleurs

Orientation de l’interprétation des couleurs de l’habit

Les deux couleurs fondamentales : beige et marron de l’habit, dans leur interprétation, doivent être mises en correspondance avec le charisme, la spiritualité et la mission de la CAVD.

Les couleurs beige et marron

Les consacrés vêtus de l’habit aux couleurs beige pour la tunique et marron pour le scapulaire participent à la douleur de l’Homme des douleurs couvert de sang par amour envers Dieu et les hommes.

Chaque membre de la CAVD est une graine germinative tombée dans une terre foncée, tantôt à la couleur de la glèbe et de l’argile, tantôt à la couleur du sol terrestre. Sa germination sur l’humus d’où germe l’Arbre de Vie Divine rappelle la mort du grain de blé (Jn 12,24) dans le silence absolu, avant l’explosion lumineuse de la naissance pour devenir un grand arbre qui produit de bons fruits et dans les branches duquel viennent s’abriter des oiseaux (Mt 13,31).

Comme le malin cherche toujours ou à enlever le bon grain (Mt 13,19) ou à semer le mauvais grain parmi les bonnes herbes (Mt 13,25), il faut blanchir sans cesse l’habit dans le sang de l’Agneau (Ap 7,13-14), car la victoire se négocie au prix du sang de l’Agneau.

En effet, sous l’Arbre de Vie Divine, les consacrés ont vaincu par le sang, la parole et le témoignage « parce qu’ils ont méprisé leur propre vie jusqu’à en mourir » (Ap 12,11).

Le beige et le marron entraînent vers une école des épreuves et des adversités dans un dualisme intrinsèque où les fils de lumière, les fils de la résurrection affrontent les fils des ténèbres. C’est en cela que les membres de la CAVD s’arment de courage, de vigilance, de fidélité, et de sincérité, de pauvreté et d’humilité pour se dépouiller des œuvres de ténèbres (Rm 13,12)